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14/09/2015

Simplon.co : Quand les artisans du web investissent les quartiers populaires

28 MAI 2013

Rendre accessible à toutes et tous la programmation informatique. Telle est l’ambition de Simplon.co, un projet de formation distillée par des informaticiens
Ou comment apprendre à parler une langue « Open-source », comprendre les codes du développement web, pouvoir tenir une conversation avec un geek et monter sa web-entreprise artisanale, le tout en moins de cinq mois.

« Le code informatique, la programmation, ce n’est pas un truc de matheux ou d’ingénieurs : c’est de l’artisanat ! ». Tel est le leitmotiv des initiateurs du projet Simplon.co, un centre de formation au « développement web » – ce travail informatique qui consiste à mettre en place un site Internet ou à concevoir une application – destiné à des personnes issues des quartiers sensibles.

Leur ambition ? Permettre l’émancipation par la programmation informatique, et rendre plus accessible cette activité cruciale à l’ère du règne des nouvelles technologies de l’information. Car entre ceux qui se sont initiés aux coulisses du web – développeurs ou hackers – et les autres, pour qui le monde numérique et son langage semblent nébuleux, le fossé est immense. « Les ONG et les syndicats ont besoin de nouveaux moyens de défendre les droits humains et pas seulement sur Internet. Les salariés de PSA et de toutes les autres entreprises frappées par les plans sociaux, les SDF, les Roms, les migrants, les diasporas, les prostituées, les drogués, les malades, les exclus, les « quartiers populaires » et autres banlieues : que font les hackers pour eux concrètement ? », interrogeait l’un des quatre initiateurs du projet, Frédéric Bardeau, dans un entretien.

Leur réponse : s’adresser à des personnes qui ne correspondent pas au stéréotype « jeune mâle et blanc » du développeur. Un premier pas vers la démocratisation de ces connaissances. Leur projet de formation vise donc un public peu représenté dans ce métier : les femmes, les jeunes sans diplômes, les populations marginalisées. Avec l’idée que ces recrues atypiques vont amener à travers leurs pratiques, leurs modes de vie et leurs expériences, des projets et des idées encore inexplorés dans l’univers trop homogène des développeurs web. Une préoccupation qui tient beaucoup aux origines modestes des initiateurs de cette formation : Frédéric Bardeau, Victor Defontaine, Erwan Kezzar et Andrei Vladescu-Olt.

Apprendre « l’alphabet de la révolution numérique »

Tous ont été boursiers pendant leurs études. « Échelon 9, s’il avait existé ! », rigole Erwan Kezzar, l’un des fondateurs. Ce qui ne les a évidemment pas empêché d’acquérir un haut niveau de qualification technologique. Ils ont travaillé dans le conseil en informatique, la communication responsable ou le développement web (Frédéric Bardeau est l’auteur d’un ouvrage de référence sur les Anonymous). Tous assuraient des formations, du tutorat, des conférences ou des cours. Cette volonté de transmettre les savoirs a pris le dessus. En quelques mois, ils ont rassemblé leurs économies, monté le projet et lancé le recrutement de la première promotion.

Les fondateurs de simplon.co : erwan, frédéric, andrei et victor

Leur objectif : former et d’accompagner 24 personnes en cinq mois. Simplon.co n’est ni une école ni un institut. Mais une « fabrique de codeurs entrepreneurs sociaux », en référence aux codes informatiques – « l’alphabet de la révolution numérique » – dont la maîtrise est nécessaire à toute création web. Les locaux qui les accueilleront sont encore en travaux.
Imaginez un vaste espace empli d’ordinateurs et de tablettes tactiles, où fusent nouvelles idées et bidouilles de geek.

  • La moitié du temps de formation est axé sur la pratique et le développement de projets.
  • Un autre tiers est consacré à des cours sur des sujets informatiques, mais également apprendre à parler devant un public, lancer sa start-up ou construire le modèle économique de sa future entreprise.
  • Quant aux 20% restants, ils sont dédiés à la détente (sport, musique, relaxation) ou aux discussions entre élèves : chacun peut préparer une présentation sur le thème de son choix et inviter les autres à y assister.

L’entraide entre élèves est un élément central : lorsqu’on achoppe sur un point, on publie un ticket d’aide, pour appeler les autres recrues à la rescousse.
Les travaux de groupe et en binôme sont nombreux, et le centre sera en contact permanent, via la toile, avec la communauté des programmeurs.

Modèle ouvert et reproductible

Les concepteurs de simplon.co ont suivi l’émergence des Dev bootcamp (« camp d’entraînement ») états-uniens : ces formations intensives (payantes) au développement d’applications web durent 9 semaines, avec un rythme très soutenu – de 12 à 14 heures par jour, 5 à 6 jours par semaine. Ils ont observé les réussites d’Ycombinator, un incubateur de projets, qui fournit un capital de départ, des conseils et des mises en relation à ceux qui veulent monter une start-up informatique aux Etats-Unis.
Des applications telles que scribd (interface web), reddit (réseau social) ou dropbox (solution de stockage en ligne) en sont issues. Les créateurs de Simplon ont mélangé les concepts et ajouté une bonne dose d’open-source : les outils exploités, les cours dispensés comme le projet lui-même et son modèle économique, sont conçus pour être ouverts et reproductibles. Ainsi est né Simplon.co, objet formateur non identifié.

Autre spécificité : la formation sera rémunérée. Les quatre anciens boursiers savent que l’accès gratuit ne suffit pas. Impossible vu le rythme de travail que les recrues cumulent la formation avec un job, même à temps partiel. C’est pourquoi le choix de rémunérer les personnes est crucial : s’il représente l’essentiel de leur budget (de quelques centaines de milliers d’euros tout de même), il est une condition nécessaire pour permettre l’accès de la formation aux plus précaires.

Artisanat numérique

Les élèves seront formés au langage de programmation Ruby : un langage évidemment libre (open source), modulable et facilement accessible à une personne n’ayant jamais programmé. Il est également adapté pour apprendre à apprendre, être capable d’utiliser les différentes formations et tutoriels en ligne, pour réaliser simplement à l’aide de morceaux de programme, de « briques » préconstruites (gems), des projets web robustes et aboutis. A la fin de la formation, les recrues auront acquis les moyens d’apprendre de façon autonome n’importe quel autre langage de programmation (javascript, python...).

Les outils pédagogiques sont inspirés des formations états-uniennes. De nombreux tutoriels sont disponibles en ligne, axés sur la « formation par le faire », la mise en situation pour résoudre des problèmes concrets. Les cours dispensés par Simplon seront également mis en ligne, à disposition de tous. Et la première promotion est en cours de recrutement (voir la procédure ici) à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. « Nous voulons faire de l’artisanat numérique. C’est l’esprit du compagnonnage. Des "Compagnons du développement" en quelque sorte, avec la transmission, la reproductibilité des modèles avec l’open source et l’entraide des élèves, explique Erwan Kezzar. Pouvoir produire quelque chose vite, à partir d’une matière première et d’un savoir-faire, c’est de l’artisanat ! »

Mathieu Lapprand

Présentation de DevBootCamp aux États-Unis : https://www.youtube.com/results?search_query=developer+bo...

Voir en ligne : http://www.bastamag.net/article3092.html

Apprendre à coder gratuitement : https://openclassrooms.com/courses?categories=code

16:50 Publié dans A quoi ça sert | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer

30/04/2012

Qu’est ce que pour vous le métier de biologiste ?

Question posée, début septembre 2011 à trois classes de seconde du lycée français de Pondichéry, dans le sud de l’Inde.

http://vincentbonhomme.fr/2011/09/quest-ce-que-pour-vous-...

Je mets la photographie du tableau obtenu avec ces classes et suivant quelques règles simples :
1) poser et répéter la même question précise, ici : “qu’est-ce que le métier de chercheur en biologie vous évoque?”,
2) repréciser les mots trop vagues et trop synonymes et, naturellement,
3) pas de censure.

Trois contrastes avec mes quelques expériences françaises m’ont marqué lors de cette sympathique et première session tropicale d’ouverture-des-portes-du-labo :

  1. les mots proposés suffisent à décrire, de façon exhaustive, et la démarche scientifique et l’activité de publication associée ;
  2. pas les clichés habituels (zéro !) sur les chercheurs tous en blouse blanche ou en haut d’un arbre en train de mater des copulations de loutre ;
  3. pas non plus d’allusion, ni au cursus, ni au salaire. Autrement dit, soient ils sont prêts à se donner les moyens, soient les conseillers d’orientation ne leur ont pas encore bourré le crâne de “plan de carrière” et autres plans sur la comète un peu tristounes.

http://vincentbonhomme.fr/category/stories/
http://www.plume.info/evo101/au-menu/

20:24 Publié dans A quoi ça sert | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer

13/03/2012

ECOLE : Penser à enseigner comment penser le futur

Quelques réactions à la lecture de cet article
 
Penser, en enseignant, à travailler avec les élèves : comment penser le futur...

de
http://www.profencampagne.com/.

En fin de texte, rajouté 2 jours plus tard, mon changement radical de point de vue et de nouvelles perspectives.

 

Ci-après, en gras le texte original repris suivi de mon commentaire au débotté :

Une véritable culture de l’accompagnement au « projet » est à mettre en œuvre collectivement dans une Ecole métamorphosée.

Si on ne s’irrite pas trop des tournures utilisée, on ne peut qu’adhérer à l’idée.
Deux questions se posent  "A partir de quel âge ?" et “De quelle façon”.
Les précisions viendront dans la 2e partie du texte.

Pour l’âge c’est la 6e à la 2e, ce qui me rend un peu sceptique; il me semble qu’ à partir de la 3e ce n’est déjà pas si évident.

Pour les façons, j’ai le sentiment que l’auteur n’est pas fidèle à ses objectifs, nous verrons dans le détail pourquoi selon moi il trahit ses propres idées.

  • l’élève doit pouvoir avoir une vision précise de ses compétences et de ses potentialités […] Ce bilan peut permettre à l’élève, en cas de distorsion entre ses souhaits et ses capacités présentes, d’envisager une remédiation ciblée (en langues, expression écrite, etc.). Il doit pouvoir opérer en permanence des ajustements entre ce qu’il maîtrise et ce qu’il vise

L’objectif est tout à fait louable. Il répond à un besoin de tout élève. Il présuppose toutefois que ce dernier ne prenne pas le chemin le plus spontané : “rechigner à la moindre difficulté et zapper pour ne pas dire laisser tomber ou rêvasser”

  • l’élève doit pouvoir se projeter dans le futur. C’est une préoccupation enseignante peu développée. […] les projets pédagogiques sont très rarement ancrés dans le futur, et […] même des pratiques innovantes sont pensées dans et pour l’école, donc dans un cadre défini, alors même que les finalités civiques visées sont un futur à construire.

L'idée et la critique induite sont tout à fait fécondes.

  • l’élève doit pouvoir aussi se projeter dans le monde. Le problème est que l'école est fermée sur elle-même. Une ouverture vers le monde économique semble une piste importante. […] l'entreprise […] est aussi et surtout un maillage de PME/PMI riches d'expériences, de créativité, d'enthousiasme! D'humanité et d'humanisme...

C'est évident, mais pas suffisant. A mon sens l'ouverture vers l’entreprise doit être la plus large possible, et complétée des enjeux géopolitiques ou politiques. Un peu à la façon du “Dessous des cartes” de Jean-Christophe VICTOR (le fils de l’explorateur). Mais on doit surtout faire découvrir comment les entrepreneurs entreprennent – non en théorie- mais dans la pratique !

Ainsi, « l’orientation » - comme il est dit de manière elliptique - doit être un temps de découverte, un moment structuré par un projet pédagogique. Cela peut, par exemple, revêtir la forme d’un projet artistique (écriture et représentation d’une pièce de théâtre, tournage vidéo), de la conception d’outils de communication sur les métiers (reportage sur des branches professionnelles méconnues, interviews de professionnels, enquêtes), d’un journal… Ainsi, les élèves s’approprient le projet en tant qu’acteurs et non spectateurs/consommateurs d’une « orientation » qui leur serait proposée de l’extérieur.

Là, on est plus dans les aspirations de l'air du temps que les besoins réels, tels qu’ils ont été cernés dans les 3 objectifs qui précèdent ! Il est vrai, le sous entendu de cette forme d’orientation est que la solution ne peut être que collective, c’était dit dès la 1e phrase, mais c'est assurément là où le bas blesse. L'inadaptation de l'école d'aider l'élève à satisfaire ses besoins individuels en matière de projet tient à la contrainte d’un solution collective pour répondre à des besoins profondément individuels. C’est là une première erreur dans le raisonnement suivi !

Le rôle central de la technologie

Cette discipline devra jouer un rôle charnière dans la construction que les élèves ont à avoir de la pluralité des métiers d’aujourd’hui et du futur :

- en permettant une réelle découverte des métiers du XXIème siècle avec des passerelles entre chaque « espace de découverte »

- en développant des activités réelles, des projets, des expériences des « unités éducatives » en lien avec le monde du travail en fonction des métiers accessibles dans le bassin d’emploi (professions de toutes natures : tertiaires, techniques, agricoles ; monde médical, professions libérales, fonction publique…).

Probablement que montrer les correspondances entre aptitudes personnelles et métiers, et les liens entre les métiers actuel et les besoins futurs de la société, donneraient aux élèves une vision plus précise et motivantes. Le détail des technologies et la mise en place de projets centrés sur celles-ci, ne devant venir à mon avis, qu’à l’issue d’un certain niveau de motivations.

Des forums regroupant chaque année des professionnels dans les établissements pourraient contribuer à approfondir cette connaissance des métiers dont les élèves n’ont qu’une vision le plus souvent abstraite, voire fantasmée.x

Evidemment, c'est plus facile de ne pas faire sortir les élèves et les maîtres de leur cocon… Et pourtant voir des vrais personnes au travail, plutôt que des communicants, ne serait-ce pas mieux ?
Il n'est pas certain cependant que dans un tel contexte, en connaître plus sur un métier, serve beaucoup l’intérêt que l'élève peut y porter. Une part d'inconnu est nécessaire pour la motivation et le rêve; ou en tout cas pour le préserver d'une réalité trop cru qui servirait de prétextes pour s'en détourner.
Puis on fond il y a un non-dit atroce : on ne va entendre parler que des entreprises locales ! Pas très inspirant, à l’heure ou la mobilité dans le travail est devenue une nécessité !

Afin de sensibiliser les enseignants à cette problématique, tout professeur devra avoir effectué un stage en entreprise au cours de sa formation. Une implication dans l’ensemble du dispositif de l’établissement permettra par ailleurs une connaissance en temps réel de professions en constante évolution.

Non pas de stage du professeur en entreprise, il y va de son indépendance. Par ailleurs le bassiner avec la philosophie ou la culture de l'entreprise,c’est grotesque . Il est préférable que l’éducation nationale l’aide à cibler ses efforts sur la mesure de la relation entreprise - élèves, pour s'assurer qu'elle est formatrice et opérationnelle.


Toutes réflexions faites, 2 jours après avoir réagit spontanément à cette publication, j’en suis venu à rejeter l’idée de prendre en considération l’entreprise pour penser le futur.

Chacun sait que dans ce monde là, les projets sont à court-terme et qu’un horizon au delà de 5 ans est atteint seulement lorsque des contraintes de production l’imposent, comme dans l’industrie Aéronautique. La culture dominante du moment baignant dans la manie du zapping et de l’immédiat, en rajouter une couche avec la philosophie court-termiste ! 

Aujourd’hui, assurément le monde qui permet le mieux de penser le futur, c’est bien évidemment celui de la recherche.
Il présente plusieurs avantages :

  • Être à la pointe de la connaissance
  • Être à la fois sur des projets à court-terme et à long-terme
  • Être à l’échelle mondiale
  • Présenter une diversité plus riche que le monde de l’entreprise et l’école
  • Être en contact avec les entreprises
  • Être capable de faire rêver et de générer du storytelling variés 

Car quand on dit “penser le futur” peut-être vaudrait-il mieux penser à “aimer le futur”, d’abord et “le sentir” ensuite !?  C’est pour quoi le monde de la recherche qui est un monde de spéculation, me semble plus apte à faire aimer ce futur que le monde de l’entreprise qui est un monde de routines et de procédures, où on vante le talent, mais sans jamais expliquer réellement  à ce qui ne s’en trouvent pas, comment s’acquièrent ces talents !

Il s’agirait de faire connaître non seulement les enjeux de la recherche et ses résultats, mais aussi, ses difficultés, ses exploits, les démarches, et les espoirs, les coopérations et les compétitions…

Cette façon spéculative de présenter le futur, devrait être complétée d’une description des enjeux  et des forces politiques qui tiraillent le monde, comme déjà signalé dans un des commentaires précédents, . En mêlant aux spéculations de la recherche des formes de spéculations ne portant pas  seulement sur la connaissance,
on se retrouve dans le monde d’un wargame à grande échelle : celui du monde global. Ne serait-il pas plus intéressant que n’importe quel Serious Game ?

N’ayant pas trouvé opportun de faire venir l’entreprise dans l’école, je ne trouverais pas plus opportun de faire défiler les chercheurs à l’école pour gaver nos chers élèves de conférences. Ni bien sûr le contraire, d’envoyer les élèves dans les labos (qui bien souvent en France non rien à voir avec ce qu’on nous montre à la télé ! qui ne sont pas non plus des lieux très adaptés pour recevoir des personnes étrangères à leur service).

La solution la plus simple serait donc de mettre les enseignants eux mêmes en mesure de faire le pont entre ces mondes de la recherche, de la géopolitique et de la politique, et leurs élèves, pour les aider à aimer, sentir, et penser le futur.

En conclusion, je crois que nous avons tout à gagner pour que les méthodes pédagogiques soient infléchies dans le sens de :

  • donner aux maitres  plus de matières et d’occasion de communiquer sur ces sujets d’avenir; plutôt de façon informelle et légère, en fonction des besoins des élèves, des occasions suggérées par les chapitres abordés au fil de programme officiel, en évitant de mettre en branle un système lourd ou contraignant pour les partie
  • favoriser et organiser les échanges enseignants chercheurs de façon à éveiller en eux le gout de  penser en stratèges et non en simples entrepreneurs.

Pour terminer, je me réfèrerais à un outil de décision que j’avais trouvé chez Dave Pollard. Sous une apparence rustique, il fixe, en essence, le cap que doivent se donner les adultes (d’abords parents, ensuite professeurs) pour préparer au mieux les enfants à choisir plus tard un métier :

  1. Permettre à l’enfant de découvrir et d’aimer le plus de choses possibles. Au sein d’une large palette de choses qu’il aime, l’enfant trouvera plus facilement des métiers qui l’attirent. Cela lui donnera un avantage capital. Parce quand on fait ce qu’on aime, on peut y consacrer volontiers plus de temps que les autres pour se perfectionner
  2. Permettre à l’enfant de découvrir le plus d’activité possibles qui lui permettront de mesurer l’étendue de ses dons naturels. En choisissant plus tard un métier qui correspond à ses aptitudes naturelles, l’enfant aura besoin de moins d’efforts que les autres pour être performant.
  3. Rendre l’enfant attentif à ce qu’attendent les autres, et en quoi il peux leur être utile, parce que avec une tel savoir-être, il trouvera plus facilement un métier lui permettant de gagner sa vie.

L’idéal étant qu’il puisse se trouver à la croisée des 3 exigences, comme l’explique le diagramme :

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