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24/02/2010

Cours de physique pour adultes avec Leonard Susskind

Leonard Susskind a commencé sa vie proefssionnelle à 16 ans comme plombier. Né en 1940 dans une famille pauvre à New York, il a en effet été contraint très jeune de prendre le rôle de son père malade. Cela ne l’a pas empêché de suivre plus tard des études d’ingénieur puis de se consacrer à la physique la plus théorique, celle des particules élémentaires, des trous noirs et des supercordes dont il a été à chaque fois un contributeur essentiel, rivalisant avec Stephen Hawking et Edward Witten.

La suite sur Futura Sciences http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/app...

Au cœur de la physique

Les cours qu’il donne à l’Université de Stanford et qui sont en ligne témoignent de sa compréhension profonde et originale de larges pans de la physique théorique moderne. Ce ne sont pas des cours universitaires destinés à de futurs physiciens mais plutôt à des adultes curieux de comprendre vraiment les idées au cœur de la physique quantique et relativiste, sans oublier la physique statistique et la cosmologie.

Ne dissimulons pas, tout de même, qu’il faut avoir un minimum de familiarité avec des notions comme celles de vecteur, d'intégrale et de dérivé partielle pour comprendre les propos de Susskind. Il s’agit donc de conférences quelque part entre les cours de Walter H.G. Lewin au MIT et celle de RichardFeynman. Voici les liens vers les différentes parties de ce cours :

11:50 Publié dans Discipline personnelle, Physique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : standford, susskind, physics | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer

06/11/2009

Philippe Starck : “Je suis le rapide le plus lent du monde”

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Philippe Starck le N°1 du DESIGN nous livre les traits de caractère et de comportements, qui l'ont modelé et hissé au somment de la réussite dans son métier de designer.

"Philippe Starck ne dit pas qu'il a eu raison avant tout le monde mais explique pourquoi :-) Autrement dit il donne accès au processus créatif qui lui a permis d'anticiper et donc de prendre de bonnes décisions."

Je ne me considère pas comme intelligent.
Je suis très bon pour comprendre
les signes inconscients d'une société,
comprendre où ça va et pourquoi..”


“Je prépare l'ingénierie de l'astroport
des vols galactiques de Virgin.
Les premiers vols sont pour 2012.
Je m'occupe aussi de l'intérieur des fusées”;

Jeune homme de 18-20 ans, le design n'est pas encore un concept très en avance en France. Philippe Starck, fils de André Starck concepteur et constructeur d'avions, apprend son métier auprès des grands designers espagnols puis italiens.

Il "galère" plus de 20 ans avant de pourvoir monter son agence UBIK et commencer à bien vivre de ses créations.

Sa passion, l'aide à comprendre que dans le monde de changements rapides qui s'est développé depuis la fin des années 60, qu'il doit se concurrencer lui même en créant des produits moins chers plus beaux que les éditeurs ne peuvent bouder. "A l'époque où j'ai commencé, une chaise digne de ce nom valait 1 000 €. C'est cinq fois moins aujourd'hui. J'ai vraiment combattu pour monter la qualité, casser les prix, être accessible à tous".

Aujourd'hui, il s'adapte aux nouvelles tendances. Il prend le chemin du  Web 2.0 en permettant au public d'entrer en contact avec de jeunes créateurs qui ont mis leur modèle en souscription (mydeco.com), et s'engage avec passion dans le développement durable "Depuis, je n'ai cessé de militer pour voir émerger des produits justes, à la qualité juste et à la longévité juste". Il considère cependant que l'apogée du métier de designer est passée. "Mais là, aujourd'hui, face aux urgences... Chaque métier a son moment, et chaque moment a son métier. Aux jeunes qui veulent être designers, je dis que ce n'est pas le moment. Aujourd'hui, il faut partir au combat. Et s'ils travaillent bien, dans quinze-vingt ans, on pourra se réintéresser au design...
Dans une société matérialiste comme la nôtre, toute question amène une réponse matérielle, comme si on ne pouvait pas répondre à quelqu'un sans lui refourguer un produit !
Mais désormais nous avons de sérieuses pistes pour, enfin, ne plus passer par le schéma traditionnel de la matière.
Le travail de designer doit être politique. En se demandant comment sauver de la matière, comment produire de l'énergie, comment changer l'esprit des gens, les dégoûter de l'achat de compensation du samedi après-midi
...
Il faut aussi expliquer, alerter. Qui, à part moi, entendez-vous poser publiquement la question de l'après-plastique ? L'après-pétrole, ça, oui, mais l'après-plastique, qui arrivera dans trente ans ?
Or le plastique est partout ! On rétorque qu'il y a le recyclage ; mais le plastique recyclé ne sert à rien. D'autres affirment qu'il y a le bioplastique, mais transformer les champs de céréales en plastique vraiment nul ou en carburant pour nos 4x4, c'est un crime contre l'humanité !
Les grandes famines sont annoncées pour 2020-2022. Et nous, on va ratiboiser deux tiers de la Terre et des forêts pour cultiver des choses que les gens ne peuvent pas manger ?
".

Lire le dossier de Télérama sur : http://www.telerama.fr/scenes/philippe-starck-je-suis-le-...

Sur le thème des secrets de la réussite, le style de Steve Jobs, le plus célèbre des 3 co-fondateurs d'Apple, est décortiqué sur la présentation en anglais suivante http://images.businessweek.com/ss/09/09/0929_jobs_present...

Extraits :

Imaginer un objet, brosse à dents, maison, bateau, éolienne ou fusée, définir son concept, le dessiner, le développer... Un travail colossal. Qui n'occupe pourtant que 1 % du cerveau du designer star Philippe Starck. Attention : vous entrez de nouveau dans notre dossier spécial ...

Starck est le tycoon du design. Sur la grande photo mondiale des créateurs d'objets, il y a lui au centre, royal, et les autres, relégués sur les bords de l'image. A 60 ans, Starck agace toujours, mais Starck épate toujours. Surtout quand il dresse un portrait acide de notre époque et pointe des pistes de réflexion et de changement profond.

Vous avez fondé votre agence, Ubik, en 1979. En trente ans, le monde du design a-t-il changé ?

Quand j'ai commencé, le mot « design » n'était même pas un terme générique. Il désignait tout au plus quatre dessinateurs de meubles italiens : Achille Castiglioni, son frère, Pier Giacomo, Enzo Mari, Vico Magistretti. J'étais arrivé dans cet univers par hasard – et ce n'était sans doute pas ma destinée... –, mais très vite, par ma forme de pensée, je suis tombé sur des solutions nouvelles, originales, et, il faut bien le dire, en avance.

Ne connaissant personne dans le milieu, ni en général d'ailleurs, puisqu'à la fin des années 60 je n'avais que 17-18 ans, j'ai commencé à sonner à toutes les portes, chez des gros fabricants, des sociétés qui ont disparu depuis. Et on me répondait : « Vous êtes gentil, vous avez des idées, mais ce que vous nous racontez là, ça n'existera jamais. » Pourtant, ce que je leur montrais a abouti à tous les best-sellers des années qui ont suivi. Je me souviens qu'on ne comprenait pas quand je parlais de la « chaise à accoudoirs ». A l'époque, il y avait soit la chaise, soit le fauteuil. On me disait : « Mais pourquoi faire des chaises à accoudoirs ? » J'expliquais que les gens allaient rester à table plus longtemps, et que le salon, la salle à manger allaient finir par se confondre. Mais personne ne me croyait. Je me rappelle qu'un grand éditeur français, qui existe toujours celui-là, m'a dit à mon trente-quatrième coup de téléphone, j'avais beaucoup insisté car je crevais de faim : « Non, non, monsieur Starck, ce que vous faites, c'est de la création, et ça, on ne peut pas le faire ! » Ah ! ils s'en sont mordu les doigts ! Ils ont tout fait pour me récupérer ensuite ! Mais j'ai mis un point d'honneur à leur refuser ce qui a fait la fortune des éditeurs italiens ces vingt dernières années. Ils n'avaient vraiment pas le droit de dire : « Non, c'est de la création, on ne fait pas ça ! »

“Je dessine une chaise en moins
de cinq minutes mais ça fait quarante ans
que je pense aux chaises...”

Donc, vous êtes parti en Italie ?

Je suis parti voir ceux qui voulaient bien de moi ! En fait, mon premier éditeur était espagnol, Disform, et puis oui, il y a eu les Italiens, Alessi et les autres. Qui, eux, ont compris tout de suite ! Alors qu'en France je me sentais seul au milieu de la jungle, avec une machette et le ventre creux. Condamné à douter de mes intuitions. Heureusement, j'étais borné. Pourquoi, à 18-20 ans, attacher autant d'importance à une chaise ?

Il est très dur de faire profession du design ?

Tous les jeunes gens d'aujourd'hui veulent faire ce métier, mais combien de designers dans le monde en vivent ? En 2009, dix en vivent bien, cent correctement, et pour les autres, c'est la galère... Le milieu reste dominé par les stars du genre, même si les éditeurs aimeraient que ça bouge.

En fait, on va sans doute assister à une nucléarisation des activités. Notre agence Ubik y encourage, puisque la seule société qui permette cette évolution, mydeco.com – basée en Angleterre –, nous appartient en partie. Elle permet aux gens d'entrer en contact avec de jeunes créateurs qui ont mis leurs modèles en souscription.

J'essaie de faire exploser le système avec ce genre de démarche... Et, en même temps, ne rêvons pas : très peu de gens savent faire des choses qui fonctionnent
. Par exemple, la chaise sur laquelle vous êtes assis – la Victoria Ghost, éditée par Kartell –, qui doit sûrement être numéro un mondial, a demandé cinq années de développement ! Ce sont des aventures de haute technologie et d'ingénierie. Il faut avoir la vision, avoir le concept, puis savoir le dessiner, savoir le développer, et là, il faut s'accrocher ! On peut dire ce qu'on veut de nous, mais on est des travailleurs !

Avez-vous hérité cette passion de l'ingénierie de votre père ?

C'est mon seul héritage ! Hélas, les usines d'aviation de mon père ont été laminées à l'après-guerre par l'industrie américaine, comme presque toute l'industrie aéronautique.

Mais j'ai hérité de son goût pour l'élégance, la beauté du travail de l'ingénieur, ce qu'on appelle « l'esprit français ». Car il n'y a quasiment que nous dans le monde à avoir une telle volonté de toujours bien faire, dans le moindre détail. On va y revenir de plus en plus, d'ailleurs, à cette ingénierie de haut vol, pour des raisons écologiques notamment.

J'ai par exemple conçu un bateau de 120 mètres de long dont la coque est totalement innovante, parce qu'elle provoque moins de vagues et permet une consommation de carburant moins importante.

“Je ne me considère pas comme intelligent.
Je suis très bon pour comprendre
les signes inconscients d'une société,
comprendre où ça va et pourquoi..”

Comment parvenez-vous à passer ainsi d'ustensiles de cuisine à ces bateaux de 120 mètres ?

Cette question nous fait rire, avec ma femme, car on a un mode de vie particulier : des moines ! On ne sort pas, on n'est jamais nulle part, ou alors en transit. On ne va pas au cinéma, on ne regarde pas la télé, on ne lit pas les journaux, on ne fréquente pas les cocktails. On n'est au courant de rien et on ne connaît personne...

On est soit dans un avion, soit dans une petite cabane au milieu de la boue, de l'eau, parmi les pêcheurs, comme à Burano, dans la lagune de Venise. Là, on travaille à deux, dans une pièce avec un grand lit – qui nous sert beaucoup, c'est important pour la création ! – et deux tables.

Je dessine sept heures par jour. Elle organise et m'aide de plus en plus dans la création, surtout pour les vêtements... Je ne me considère pas comme étant intelligent. Ma fille dit que son père est un « autiste moderne ». Je suis déconnecté des choses réelles parce que je ne peux rien apprendre. En revanche, je sais cultiver mon « magma » : je suis tout le temps en train de faire des corrélations, de classer. Je suis un spécialiste de l'organisation aux rayons X. En fait, je suis très bon pour comprendre les signes inconscients d'une société, comprendre où ça va et pourquoi. Je n'en fais rien de particulier, je ne suis ni politologue, ni sociologue, ni philosophe. Mais ça me permet de stocker des bouts d'intelligence plus ou moins cuits, plus ou moins en phase de polissage final.

Quand ce « magma » donne-t-il forme à un objet ?

A peine me passe-t-on une commande que c'est fait ! Parce que ça fait quarante ans que j'y pense ! Je suis le rapide le plus lent du monde. Je dessine une chaise en moins de cinq minutes mais ça fait quarante ans que je pense aux chaises... Aux chaises et à tout ce qui nous entoure.

Sans oublier l'amour, ma grande passion, ma grande question : comment mériter l'amour ? La femme avec laquelle je vis occupe 99 % de mon cerveau. Pour elle, je suis une sorte de Gatsby permanent, toujours en train de frimer, pour être le plus aimé...

Et tout rentre dans votre grand magma créatif ?

Tout ça et bien plus. Ce qui m'intéresse, c'est nous : l'espèce animale et cette extraordinaire et romantique aventure.

Il y a quatre milliards d'années, nous étions une bactérie, puis nous sommes devenus un poisson, une grenouille, un singe, et maintenant un super-singe. Et nous sommes voués à disparaître dans quatre milliards d'années, quand le soleil va imploser. Cette histoire fermée comme un film, j'adore ça !

A la base, j'étais pessimiste – je suis russe. Je pensais à la vie de façon morbide. J'ai perdu ma morbidité le jour où j'ai compris la beauté de notre histoire.

Pour moi, la beauté, c'est ça, le sujet ! Quête qui me permet de mettre la barre haut : j'étudie l'astrophysique en suivant les cours de Thibault Damour, la mathématique quantique, la biologie et l'imagerie cognitive électronique du cerveau, la grande clé aujourd'hui. Ce travail me donne des lignes qui m'inspirent, en terme d'éthique, de démocratie également.

“Je prépare l'ingénierie de l'astroport
des vols galactiques de Virgin.
Les premiers vols sont pour 2012.
Je m'occupe aussi de l'intérieur des fusées”

Sur quoi travaillez-vous, actuellement ?

Des tas de choses.

  • On vient de finir l'éolienne individuelle. Le plus petit modèle, qui produit environ 1,5 kW, va coûter environ 500 euros. Il suffit de l'installer sur le toit, elle est munie d'un boîtier relié au compteur d'énergie du foyer.
  • On continue à travailler sur des capteurs solaires, une voiture électrique aussi.
  • Et deux chantiers navals, l'un dédié au solaire et à l'hydrogène, l'autre à la construction de bateaux de 2 à 70 mètres de long.
  • Je viens aussi de finaliser le projet Démocratique architecture, en Slovénie : des maisons préfabriquées écologiques développées avec de hautes technologies, qui ne coûtent vraiment pas cher.Et j'ai dessiné les quarante-cinq plans seul avec mon crayon, je ne travaille même pas sur ordinateur.
  • Sans oublier que je prépare l'ingénierie de l'astroport des vols galactiques de Virgin. Les premiers vols sont pour 2012. Je m'occupe aussi de l'intérieur des fusées.

Comment vivez-vous la dématérialisation des objets ?

Je ne suis pas un homme de l'objet, mais du concept. Cette dématérialisation, je la prône depuis trente ans !

Nous sommes la seule espèce animale qui contrôle la qualité de sa vitesse d'évolution. Or on refuse de comprendre nos mutations.

Si on prenait conscience de la beauté et de l'intelligence de l'homme mutant, tout s'éclaircirait.

Pourquoi ne pas accepter ainsi notre entrée dans le bionisme, le mélange du corps et des composants - majoritairement la puce -, mélange qui va nous aider à maintenir notre vitesse d'évolution.

Notre société a oublié le scénario de base : d'où elle vient, où elle va. Elle a oublié que notre civilisation est fondée sur l'idée de progrès. Que l'homme est censé être de plus en plus intelligent, et devenir meilleur.

Ces valeurs ne sont pas nouvelles, ce sont celles de la chrétienté comme de toutes les autres formes de civilisation.

Mais nous sommes tellement perdus, avides, que nous oublions que nous sommes des animaux grégaires, là pour partager. C'est une condition absolue à notre survie.

30/09/2009

Se fixer des buts et des priorités

Faisant suite à une première discussion sur "Apprenez-moi comment me planifier" je reprends un schéma développé par le canadien Dave Pollard pour mieux cerner ce qui doit servir de fondement aux buts et priorités qu'on essaye de se fixer au cours de notre existence.
En 2006 (voir liens en bleu ci-dessous), il a proposé ce diagramme de VENN pour relier notre plaisir d'être à nos passions (ce qu'on aime), nos dons (ce qu'on réussi à faire facilement) et notre détermination (à faire ce qui est absolument nécessaire), et ainsi nous aider à fixer nos priorités.

Avec ce diagramme, il cerne les 3 critères les plus importants pour se construire une vie agréable et s'efforcer de réunir ses meilleurs atouts, effet  :

  • Faire ce qu'on aime vraiment, c'est pouvoir y passer plus de temps que les autres, avec plaisir, et continuer à progresser
  • Avoir des aptitudes reconnues et appréciées, c'est le meilleur moyen que les autres vous fassent confiance et fassent appel à vous
  • Répondre aux besoins des autres, c'est pouvoir valoriser son travail et satisfaire ses propre besoins, et ainsi éviter de réduire sa vie à une peau de chagrin.

Ce diagramme fournit un cadre de discussion entre parents, éducateurs et élèves, qui devrait leur permettre de mieux s'exprimer, chacun étant

  • plus convaincant et mieux assuré, pour expliquer ses choix autour d'un modèle simple
  • plus à l'aise quand il s'agit de parler de soi en éliminant tout sentiment de culpabilité de pas savoir répondre

et qui finalement les aide à soutenir une conversation sans s'indigner, fermer le débat ou tuer la conversation, qui à terme devrait aboutir à reconnaître qu'il vaut mieux  

  • toujours parlez pour laisser une impression agréable à chacun (pas forcément la même pour tous)

ce qui au final permettra de dissiper tout sentiment de culpabilité lié à la honte de se montrer soi-même, puisqu'on aura l'assurance de donner du plaisir par notre conversation !
 

Remarque : Les amateurs de la planification par GET IT DONE trouveront dans l'article 1 "Finding where ...." comment Dave utilise les numérotations de ses diagrammes pour ventiler ces tâches. Voici le début de cette discussion :

The chart above is a more elaborate version of the Venn diagram I have used in several recent articles. I use this chart when I review the important-but-non-urgent projects on my Getting Things Done list, to decide which of these projects to work on each day. I had originally planned to flag each of these important-but-non-urgent projects with a number from 1 through 7, depending on which area on the chart above it fell into -- and then focus on the projects in area 3 first. But I discovered it isn't as easy as that (it's never that easy, is it?), because of the six questions that I've now added to the chart:

  • Does it pay enough? Some of my pet projects don't pay enough to meet my financial needs, so although I love doing them, I'm good at them, and they're needed, I can't do them (at least until my pension kicks in).
  • Do you have time for it? Some of my pet projects are enormous, full-time projects, that would require me to stop doing a lot of things that I cannot or don't want to stop doing (yet).
  • Is your ability recognized? Some of my pet projects are things that I know I am good at, but lack the formal credentials to have much credibility doing (that applies to a lot of environmental work, and even some professional writing work, that I know I'd do well, but with a background in financial and professional services it's hard to get a hearing when so many biology, environmental science and journalism grads are vying for the same work).
  • Is your ability appreciated? Some my pet projects are things that I know I am good at, but others don't particularly appreciate. This is a particular challenge in providing innovation consulting services to clients -- many potential clients really need these services, but want to hire someone who has been doing very similar work for decades (or, they believe that, with minimal facilitation, they can 'do innovation' themselves).
  • Is the need recognized? Some of my pet projects are things I know customers need, but (because I'm too far ahead of the curve) they don't yet realize they need (and as we all know, the customer is -- almost -- always right).
  • Is the solution affordable? Some of my pet projects are things I know customers need, and they do too, but they can't afford them. Many of these customers are not-for-profit organizations, and they'd love to have me working with them, but I'd have to reduce my rate by 80% to fit within their budget.

So how do I categorize these projects -- career options really -- when because of these 'hitches' they aren't really area 3 projects? And what do I do about the projects that are area 1, 2, 4, or 5 projects -- but might become, or be changed to, area 3 projects with time or dedicated effort?

Let's take the questions one at a time:

  • Does it pay enough? If your answer to this is 'no', then I would suggest that 'what's needed' (someone to do this work for little or no remuneration) is not what you have to offer, and this is in fact an area 2 project. You want a six figure income for organic gardening? Area 2.
  • Do you have time for it? If you don't, what are you spending your time on? If you, like most of the world, are spending most of your life doing area 5 work (which probably means you're underemployed) maybe it's time to ask yourself whether you should stop and do some area 3 work instead. But ask yourself the six questions first, to make sure your alternative is really area 3 work. If it is, make time for it!
  • Is your ability recognized? If your answer to this question is no, then either you need to build the personal credentials so it is (if your job and other time commitments will allow you to), or change jobs for one that does recognize your abilities. In the meantime, you're probably actually doing work you don't love (area 5 work) and which perhaps isn't what you're good at either (area 7 work).
  • Is your ability appreciated? This one's easier -- if there's a disconnect between what you're doing and what you know is needed, you're in area 2.
  • Is the need recognized? Same answer -- if you're ahead of the market, anticipating its needs before the market is ready for your gift, you're doing area 2 work.
  • Is the solution affordable? Same as the 'Does it pay enough?' answer -- area 2.