Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/06/2012

Votre style d’apprentissage personnel dominant…

… n’est peut-être pas celui que vous croyez ! D’autant plus, qu’il me semble que logiquement,  les formules de calcul de X et Y données plus bas devraient s’écrire  :
                 Ab –I  - p = X avec p =2 ou 8 (voire 9 au lieu de 8 dans certains tests)
                 R - Ac - q = Y avec q = 2 ou 5 .
D’ailleurs sur le Web, les différentes versions de ce questionnaire ne sont pas très homogènes; on trouve ainsi une interprétation de la même grille avec X en ordonnées et Y en abscisses; on comprend que l’interprétation de ce test ne soit que relative …

http://www2.ulg.ac.be/lem/StyleApprent/StyleApprent_CG/me... ou
http://www.lmg.ulg.ac.be/competences/chantier/eleves/lem4...


http://www2.ulg.ac.be/lem/StyleApprent/StyleApprent_CG/me...

Sujet connexe Apprendre à  apprendre http://crl.univ-lille3.fr/apprendre/


GRACE A CE QUESTIONNAIRE, DECOUVREZ VOTRE
STYLE D'APPRENTISSAGE PRÉFÉRENTIEL

Le document qui suit n'est pas interactif. Il faut donc y répondre sur papier.

QUESTIONNAIRE ISALEM-97

( Le questionnaire ISALEM-97 est la propriété du LEM-ULg. Il ne peut être utilisé à des fins commerciales. )

Consignes primordiales pour que votre test soit valable :

1) Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, ni une réponse "plus intelligente" que les autres.

2) Pour chacune des 12 situations, il faut :

  • mettre un chiffre dans les 4 cases (de 1 à 4)
  • utiliser chaque fois un chiffre différent
  • utiliser les quatre chiffres

3) Signification des chiffres :

  • 1 correspond à TOUT À FAIT MOI
  • 2 correspond à souvent moi
  • 3 correspond à parfois moi
  • 4 correspond à RAREMENT MOI

4) Il faut répondre le plus spontanément possible.

5) Il faut répondre à toutes les questions.


1. Quand j'utilise un nouvel appareil (ordinateur, magnétoscope ...),

a) j'analyse soigneusement le mode d'emploi et j'essaie de bien comprendre le fonctionnement de chaque élément.

b) je procède par essais et erreurs, je tâtonne.

c) je me fie à mes intuitions ou je demande à un copain de m'aider.

d) j'écoute et j'observe attentivement les explications de celui qui s'y connaît.

2. En général, face à un problème,

a) je prends tout mon temps et j'observe.

b) j'analyse rationnellement le problème, j'essaie de rester logique...

c) je n'hésite pas, je prends le taureau par les cornes et j'agis.

d) je réagis plutôt instinctivement; je me fie à mes impressions ou à mes sentiments.

3. Pour m'orienter dans une ville inconnue,

a) je me fie à mon intuition, je "sens" la direction générale. Si cela ne va pas, j'interpelle quelqu'un de sympathique...

b) j'observe calmement et attentivement. j'essaie de trouver des points de repère.

c) je me repère rationnellement ; de préférence, je consulte une carte ou un plan.

d) l'important pour moi, c'est de réagir rapidement : parfois je demande, parfois j'essaie un itinéraire, quitte à faire demi-tour...

4. Si je dois étudier un cours,

a) j'essaie surtout de faire des exercices et de découvrir des applications pratiques.

b) je décortique soigneusement la matière : j'analyse et je raisonne.

c) je prends mon temps, je lis et relis attentivement la matière.

d) j'aime travailler avec des amis et je m'attache à ce qui me paraît important.

5. Quand je dois faire un achat important, pour choisir,

a) j'observe, j'écoute les avis et les contre-avis, je prends tout mon temps.

b) je fais confiance à mon intuition.

c) j'essaie de calculer le meilleur rapport qualité-prix (au besoin je consulte une revue spécialisée).

d) ce qui m'intéresse, c'est d'abord de faire un essai, je n'achète pas un chat dans un sac.

6. Le professeur qui me convient le mieux est quelqu'un

a) qui expose sa matière avec rigueur, logique et précision.

b) qui fait agir ses étudiants aussi souvent que possible.

c) qui, avant tout, fait appel à l'expérience vécue des étudiants.

d) qui a le souci de faire observer et réfléchir avant d'agir.

7. Pour apprendre une langue étrangère, je préfère

a) lire et écouter pour bien m'imprégner de la langue.

b) étudier un vocabulaire de base et un minimum de grammaire avant de me lancer dans une conversation.

c) me plonger dans la pratique et parler le plus tôt possible !

d) improviser : tout dépend de la langue, de mes rencontres et de mon état d'esprit...

8. Pour préparer un exposé,

a) je le construis en fonction de mon public. S'il le faut, j'improvise sur place.

b) je répète seul ou en petit comité.

c) je m'inspire d'exemples que j'ai pu observer et apprécier.

d) je construis une structure logique, une analyse et une synthèse.

9. Pour passer de bonnes vacances,

a) je me décide rapidement, je prépare mes bagages ou mon matériel et je fonce.

b) je rassemble une solide documentation, je pèse le pour et le contre et je choisis en connaissance de cause...

c) j'aime voir sur place et risquer un peu d'imprévu.

d) j'hésite à me décider, j'ai besoin d'avis, de témoignages ...

10. Si je dois lire un livre difficile,

a) j'analyse la table des matières ... J'essaie d'assimiler chaque élément avant de passer au suivant.

b) je commence par le parcourir pour mieux le "sentir" et pour voir si cela vaut la peine d'insister...

c) je recherche surtout les exemples, les aspects concrets et les applications.

d) je ne me presse pas, je demande parfois des avis, des appréciations.

11. Si je dois préparer un bon petit plat,

a) je m'adresse à quelqu'un qui s'y connaît et je l'observe.

b) j'analyse la recette ; il faut de la rigueur et de la précision.

c) je me fie plutôt à mon expérience et à mon coup d'oeil ...

d) je me lance, je tâtonne, je goûte ... Je mets tout de suite la main à la pâte.

12. Pour choisir une profession,

a) le mieux c'est d'essayer en faisant un stage.

b) Pour moi, le plus important est de se fier à ses intuitions et à ses relations.

c) l'idéal est d'observer les professionnels sur le terrain et de solliciter leurs témoignages.

d) l'essentiel est d'analyser tous les éléments, par exemple les aptitudes, les débouchés, les salaires...


Pour chacune des douze questions, reportez, dans le tableau suivant, le chiffre que vous avez attribué à chacune des quatre propositions.
Question 1
c 
a 
b 
d 
Question 2
d 
b 
c 
a 
Question 3
a 
c 
d 
b 
Question 4
d 
b 
a 
c 
Question 5
b 
c 
d 
a 
Question 6
c 
a 
b 
d 
Question 7
d 
b 
c 
a 
Question 8
a 
d 
b 
c 
Question 9
c 
b 
a 
d 
Question10
b 
a 
c 
d 
Question11
c 
b 
d 
a 
Question12
b 
d 
a 
c 

 

Total de chaque colonne :

I

Ab

Ac

R

(Total I + Ab + Ac + R = 120)

Consignes

Valeurs à reporter sur les axes

Si vous avez moins de 18 ans (enseignement secondaire)

I - Ab - 2 = X

Ac - R - 2 = Y

Si vous avez plus de 18 ans (ens. supérieur et adultes)

I - Ab - 8 = X

Ac - R - 5 = Y

Reportez les valeurs de X et de Y ainsi obtenues, sur les axes correspondants du graphique

Intuitif Réflexif

Méthodique Réflexif

Intuitif Pragmatique

Méthodique Pragmatique

Description des styles d'apprentissage

La découverte de votre style d'apprentissage préférentiel (avec vos points forts et vos points faibles) vous aidera à optimiser vos propres apprentissages et à mieux percevoir la diversité et la complémentarité des réactions des autres face à un problème.

Si vous êtes plutôt intuitif réflexif

Si vous êtes plutôt

méthodique réflexif

Vous excellez à considérer une situation sous des angles très variés. Votre réaction initiale est plutôt d'observer que d'agir.

Vous appréciez les situations qui nécessitent un foisonnement d'idées comme, par exemple, lors d'un "brainstorming".

Vous avez des intérêts culturels très larges et vous aimez rassembler des informations avec éclectisme.

Vos points forts

Vous êtes particulièrement doué pour :

  • imaginer;
  • comprendre les gens;
  • identifier les problèmes.

Vos points faibles

Vous auriez tendance à :

  • hésiter dans vos choix;
  • retarder vos décisions.

Vous excellez à synthétiser un vaste registre d'informations de manière logique et concise.

Vous vous centrez plus sur l'analyse des idées et des problèmes que sur les personnes comme telles.

Vous êtes surtout intéressé par la rigueur et la validité des théories.

Vos points forts

Vous êtes particulièrement doué pour :

  • planifier;
  • créer des "modèles scientifiques";
  • définir des problèmes;
  • développer des théories.

Vos points faibles

Vous auriez tendance à :

  • "construire des châteaux en Espagne";
  • méconnaître les applications pratiques d'une théorie.



Si vous êtes plutôt intuitif pragmatique

Si vous êtes plutôt

méthodique pragmatique

Vous aimez apprendre en mettant la "main à la pâte".

Vous prenez plaisir à mettre en oeuvre des projets et à vous impliquer personnellement dans de nouvelles expériences que vous percevez comme des défis. Vous réagissez davantage par instinct qu'en fonction d'une analyse purement logique.

Lors de la résolution d'un problème, vous aimez vous informer auprès des autres avant de procéder à vos propres investigations.

Vos points forts

Vous êtes particulièrement doué pour :

  • réaliser des projets;
  • diriger;
  • prendre des risques.

Vos points faibles

Vous auriez tendance à :

  • agir pour agir;
  • vous disperser.

Vous excellez à mettre en pratique les idées et les théories.

Vous êtes capable de résoudre des problèmes et de prendre des décisions sans tergiverser et en sélectionnant la solution optimale.

Vous préférez vous occuper de sciences appliquées ou de technologies plutôt que de questions purement sociales ou relationnelles.

Vos points forts

Vous êtes particulièrement doué pour :

  • définir et résoudre les problèmes;
  • prendre des décisions;
  • raisonner par déduction.

Vos points faibles

Vous auriez tendance à :

  • prendre des décisions précipitées;
  • vous attaquer à de faux problèmes.



Adapté de D. Kolb, Learning-Style Inventory, Self-scoring inventory and interpretation Booklet, Revised Edition, 1985

  • Le style d'apprentissage dominant, c'est la manière préférentielle de résoudre un problème.
  • Nous utilisons les quatre styles de base, mais 75% des gens ont un style dominant.
  • On ne peut pas hiérarchiser les styles d'apprentissage : leur efficacité spécifique varie en fonction des circonstances ...
  • Il n'y a donc pas UNE bonne façon d'apprendre ou de résoudre un problème ...

En conséquence, nous sommes différents, mais complémentaires.

18:09 Publié dans Discipline personnelle | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer

07/10/2011

En hommage à la mémoire de Steve Jobs – Son discours de 2005 à Stanford .

http://www.freerepublic.com/focus/chat/1422863/posts

Une belle traduction d’Anne DAMOUR :

steve-jobs-stanford

« C’est un honneur de me trouver parmi vous aujourd’hui et d’assister à une remise de diplômes dans une des universités les plus prestigieuses du monde. Je n’ai jamais terminé mes études supérieures. A dire vrai, je n’ai même jamais été témoin d’une remise de diplômes dans une université. Je veux vous faire partager aujourd’hui trois expériences qui ont marqué ma carrière. C’est tout. Rien d’extraordinaire. Juste trois expériences.

« Pourquoi j’ai eu raison de laisser tomber l’université »

La première concerne les incidences imprévues. J’ai abandonné mes études au Reed Collège au bout de six mois, mais j’y suis resté auditeur libre pendant dix-huit mois avant de laisser tomber définitivement. Pourquoi n’ai-je pas poursuivi ?

Tout a commencé avant ma naissance. Ma mère biologique était une jeune étudiante célibataire, et elle avait choisi de me confier à des parents adoptifs. Elle tenait à me voir entrer dans une famille de diplômés universitaires, et tout avait été prévu pour que je sois adopté dès ma naissance par un avocat et son épouse. Sauf que, lorsque je fis mon apparition, ils décidèrent au dernier moment qu’ils préféraient avoir une fille. Mes parents, qui étaient sur une liste d’attente, reçurent un coup de téléphone au milieu de la nuit : « Nous avons un petit garçon qui n’était pas prévu. Le voulez-vous ? » Ils répondirent : « Bien sûr. » Ma mère biologique découvrit alors que ma mère adoptive n’avait jamais eu le moindre diplôme universitaire, et que mon père n’avait jamais terminé ses études secondaires. Elle refusa de signer les documents définitifs d’adoption et ne s’y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents lui promirent que j’irais à l’université.

Dix-sept ans plus tard, j’entrais donc à l’université. Mais j’avais naïvement choisi un établissement presque aussi cher que Stanford, et toutes les économies de mes parents servirent à payer mes frais de scolarité. Au bout de six mois, je n’en voyais toujours pas la justification. Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire dans la vie et je n’imaginais pas comment l’université pouvait m’aider à trouver ma voie. J’étais là en train de dépenser tout cet argent que mes parents avaient épargné leur vie durant. Je décidai donc de laisser tomber. Une décision plutôt risquée, mais rétrospectivement c’est un des meilleurs choix que j’aie jamais faits. Dès le moment où je renonçais, j’abandonnais les matières obligatoires qui m’ennuyaient pour suivre les cours qui m’intéressaient.

Tout n’était pas rose. Je n’avais pas de chambre dans un foyer, je dormais à même le sol chez des amis. Je ramassais des bouteilles de Coca-Cola pour récupérer le dépôt de 5 cents et acheter de quoi manger, et tous les dimanches soir je faisais 10 kilomètres à pied pour traverser la ville et m’offrir un bon repas au temple de Hare Krishna. Un régal. Et ce que je découvris alors, guidé par ma curiosité et mon intuition, se révéla inestimable à l’avenir. Laissez-moi vous donner un exemple : le Reed Collège dispensait probablement alors le meilleur enseignement de la typographie de tout le pays. Dans le campus, chaque affiche, chaque étiquette sur chaque tiroir était parfaitement calligraphiée. Parce que je n’avais pas à suivre de cours obligatoires, je décidai de m’inscrire en classe de calligraphie. C’est ainsi que j’appris tout ce qui concernait l’empattement des caractères, les espaces entre les différents groupes de lettres, les détails qui font la beauté d’une typographie. C’était un art ancré dans le passé, une subtile esthétique qui échappait à la science. J’étais fasciné.

Rien de tout cela n’était censé avoir le moindre effet pratique dans ma vie. Pourtant, dix ans plus tard, alors que nous concevions le premier Macintosh, cet acquis me revint. Et nous l’incorporâmes dans le Mac. Ce fut le premier ordinateur doté d’une typographie élégante. Si je n’avais pas suivi ces cours à l’université, le Mac ne possèderait pas une telle variété de polices de caractères ni ces espacements proportionnels. Et comme Windows s’est borné à copier le Mac, il est probable qu’aucun ordinateur personnel n’en disposerait. Si je n’avais pas laissé tomber mes études à l’université, je n’aurais jamais appris la calligraphie, et les ordinateurs personnels n’auraient peut-être pas cette richesse de caractères. Naturellement, il était impossible de prévoir ces répercussions quand j’étais à l’université. Mais elles me sont apparues évidentes dix ans plus tard.

On ne peut prévoir l’incidence qu’auront certains évènements dans le futur ; c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu’ils joueront un rôle dans votre avenir. L’essentiel est de croire en quelque chose – votre destin, votre vie, votre karma, peu importe. Cette attitude a toujours marché pour moi, et elle a régi ma vie.

« Pourquoi mon départ forcé d’Apple fut salutaire »

Ma deuxième histoire concerne la passion et l’échec. J’ai eu la chance d’aimer très tôt ce que je faisais. J’avais 20 ans lorsque Woz [Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple N.D.L.R.] et moi avons créé Apple dans le garage de mes parents. Nous avons ensuite travaillé dur et, dix ans plus tard, Apple était une société de plus de 4 000 employés dont le chiffre d’affaires atteignait 2 milliards de dollars. Nous venions de lancer un an plus tôt notre plus belle création, le Macintosh, et je venais d’avoir 30 ans.

C’est alors que je fus viré. Comment peut-on vous virer d’une société que vous avez créée ? C’est bien simple, Apple ayant pris de l’importance, nous avons engagé quelqu’un qui me semblait avoir les compétences nécessaires pour diriger l’entreprise à mes côtés et, pendant la première année, tout se passa bien. Puis nos visions ont divergé, et nous nous sommes brouillés. Le conseil d’administration s’est rangé de son côté. C’est ainsi qu’à 30 ans je me suis retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d’être de ma vie n’existait plus. J’étais en miettes.

Je restais plusieurs mois sans savoir quoi faire. J’avais l’impression d’avoir trahi la génération qui m’avait précédé – d’avoir laissé tomber le témoin au moment où on me le passait. C’était un échec public, et je songeais même à fuir la Silicon Valley. Puis j’ai peu à peu compris une chose – j’aimais toujours ce que je faisais. Ce qui m’était arrivé chez Apple n’y changeait rien. J’avais été éconduit, mais j’étais toujours amoureux. J’ai alors décidé de repartir de zéro.

Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d’Apple fut salutaire. Le poids du succès fit place à la légèreté du débutant, à une vision moins assurée des choses. Une liberté grâce à laquelle je connus l’une des périodes les plus créatives de ma vie.

Pendant les cinq années qui suivirent, j’ai créé une société appelée NeXT et une autre appelée Pixar, et je suis tombé amoureux d’une femme exceptionnelle qui est devenue mon épouse. Pixar, qui allait bientôt produire le premier film d’animation en trois dimensions, Toy Story , est aujourd’hui la première entreprise mondiale utilisant cette technique. Par un remarquable concours de circonstances, Apple a acheté NeXT, je suis retourné chez Apple, et la technologie que nous avions développée chez NeXT est aujourd’hui la clé de la renaissance d’Apple. Et Laurene et moi avons fondé une famille merveilleuse.
Tout cela ne serait pas arrivé si je n’avais pas été viré d’Apple. La potion fut horriblement amère, mais je suppose que le patient en avait besoin. Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. Je suis convaincu que c’est mon amour pour ce que je faisais qui m’a permis de continuer. Il faut savoir découvrir ce que l’on aime et qui l’on aime. Le travail occupe une grande partie de l’existence, et la seule manière d’être pleinement satisfait est d’apprécier ce que l’on fait. Sinon, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras. C’est comme en amour, vous saurez quand vous aurez trouvé. Et toute relation réussie s’améliore avec le temps. Alors, continuez à chercher jusqu’à ce que vous trouviez.

« Pourquoi la mort est la meilleure chose de la vie »

Ma troisième histoire concerne la mort. A l’âge de 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près ceci :
« Si vous vivez chaque jour comme s’il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. » Elle m’est restée en mémoire et, depuis, pendant les trente-trois années écoulées, je me suis regardé dans la glace le matin en me disant : « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que j’aimerais faire ce que je vais faire tout à l’heure ? » Et si la réponse est non pendant plusieurs jours à la file, je sais que j’ai besoin de changement.

Avoir en tête que je peux mourir bientôt est ce que j’ai découvert de plus efficace pour m’aider à prendre des décisions importantes. Parce que presque tout – tout ce que l’on attend de l’extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l’échec – s’efface devant la mort, ne laissant que l’essentiel. Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d’éviter le piège qui consiste à croire que l’on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre son cœur.

Il y a un an environ, on découvrait que j’avais un cancer. A 7 heures du matin, le scanner montrait que j’étais atteint d’une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était le pancréas. Les médecins m’annoncèrent que c’était un cancer probablement incurable, et que j’en avais au maximum pour six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui signifie : « Préparez-vous à mourir. » Ce qui signifie dire à ses enfants en quelques mois tout ce que vous pensiez leur dire pendant les dix prochaines années. Ce qui signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille. En bref, faire vos adieux.

J’ai vécu avec ce diagnostic pendant toute la journée. Plus tard dans la soirée, on m’a fait une biopsie, introduit un endoscope dans le pancréas en passant par l’estomac et l’intestin. J’étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m’a raconté qu’en examinant le prélèvement au microscope, les médecins se sont mis à pleurer, car j’avais une forme très rare de cancer du pancréas, guérissable par la chirurgie. On m’a opéré et je vais bien.

Ce fut mon seul contact avec la mort, et j’espère qu’il le restera pendant encore quelques dizaines d’années. Après cette expérience, je peux vous le dire avec plus de certitude que lorsque la mort n’était pour moi qu’un concept purement intellectuel : personne ne désire mourir. Même ceux qui veulent aller au ciel n’ont pas envie de mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n’y a jamais échappé. Et c’est bien ainsi, car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. C’est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l’ancien pour faire place au neuf. En ce moment, vous représentez ce qui est neuf, mais un jour vous deviendrez progressivement l’ancien, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d’être aussi dramatique, mais c’est la vérité.

Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire.

Dans ma jeunesse, il existait une extraordinaire publication The Whole Earth Catalog , l’une des bibles de ma génération. Elle avait été fondée par un certain Stewart Brand, non loin d’ici, à Menlo Park, et il l’avait marquée de sa veine poétique. C’était à la fin des années 1960, avant les ordinateurs et l’édition électronique, et elle était réalisée entièrement avec des machines à écrire, des paires de ciseaux et des appareils Polaroid. C’était une sorte de Google en livre de poche, trente-cinq ans avant la création de Google. Un ouvrage idéaliste, débordant de recettes formidables et d’idées épatantes.

Stewart et son équipe ont publié plusieurs fascicules de The Whole Earth Catalog . Quand ils eurent épuisé la formule, ils sortirent un dernier numéro. C’était au milieu des années 1970, et j’avais votre âge. La quatrième de couverture montrait la photo d’une route de campagne prise au petit matin, le genre de route sur laquelle vous pourriez faire de l’auto-stop si vous avez l’esprit d’aventure. Dessous, on lisait :
« Soyez insatiables. Soyez fous. » C’était leur message d’adieu. Soyez insatiables. Soyez fous. C’est le vœu que j’ai toujours formé pour moi. Et aujourd’hui, au moment où vous recevez votre diplôme qui marque le début d’une nouvelle vie, c’est ce que je vous souhaite.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Merci à tous.
»

Stay Hungry - Stay Foolish"

01:14 Publié dans Discipline personnelle | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer

21/09/2011

Découvrir la programmation, de façon ludique

Actuellement, de nombreux langages de programmation visuels font jour, possédant des interfaces intuitives. Ils s'adressent à de jeunes enfants, ou à des adolescents. Voire aux enseignants eux-mêmes !

Voici une petite liste de logiciels gratuits permettant de se remettre à programmer :

- Scratch est un langage visuel dont les capacités sont grandes : lire notre article.

- Small Basic est un basic créé par Microsoft, que je vous recommande particulièrement.

- Alice permet de réaliser de petits films avec un goût de programmation orientée objet.

La suite sur http://profgeek.fr/la-programmation-revient-en-force/

01:36 Publié dans Discipline personnelle | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer