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20/04/2019

Why can’t that work come home? Mr. Obama asked.

La réponse de M. Jobs a été sans ambiguïté. "Ces emplois ne reviendront pas", a-t-il dit.


La question du président touchait à une conviction centrale chez Apple.

Ce n'est pas seulement que les travailleurs sont moins chers à l'étranger.

Au contraire, les dirigeants d'Apple estiment que la vaste échelle des usines à l'étranger ainsi que la flexibilité, la diligence et les compétences industrielles des travailleurs étrangers ont dépassé leurs homologues américains à tel point que " Made in the U.S.A. " n'est plus une option viable pour la plupart des produits Apple.
Apple est devenue l'une des sociétés les plus connues, les plus admirées et les plus imitées au monde, en partie grâce à une maîtrise inébranlable des opérations mondiales.

L'an dernier, elle a réalisé plus de 400 000 $ de profits par employé, plus que Goldman Sachs, Exxon Mobil ou Google.

Cependant, ce qui a contrarié M. Obama ainsi que les économistes et les décideurs politiques, c'est qu'Apple - et bon nombre de ses pairs de la haute technologie - ne sont pas aussi désireux de créer des emplois aux États-Unis que d'autres entreprises célèbres ne l'étaient à l'époque.

Apple emploie 43 000 personnes aux États-Unis et 20 000 à l'étranger, soit une petite fraction des plus de 400 000 travailleurs américains de General Motors dans les années 1950 et des centaines de milliers de personnes de General Electric dans les années 1980.

Beaucoup plus de personnes travaillent pour les entrepreneurs d'Apple : 700 000 personnes supplémentaires conçoivent, fabriquent et assemblent des iPads, des iPhones et d'autres produits Apple. Mais presque aucun d'entre eux ne travaille aux États-Unis. Au lieu de cela, ils travaillent pour des entreprises étrangères en Asie, en Europe et ailleurs, dans des usines sur lesquelles presque tous les concepteurs électroniques comptent pour construire leurs produits.

"Apple est un exemple des raisons pour lesquelles il est si difficile de créer des emplois dans la classe moyenne aux États-Unis aujourd'hui ", a déclaré Jared Bernstein, qui était jusqu'à l'année dernière un conseiller économique à la Maison-Blanche.

"Si c'est le sommet du capitalisme, on devrait s'inquiéter."

Les dirigeants d'Apple disent qu'aller à l'étranger, à ce stade-ci, est leur seule option.

Un ancien dirigeant a décrit comment l'entreprise s'est appuyée sur une usine chinoise pour réorganiser la fabrication de l'iPhone quelques semaines seulement avant que l'appareil ne soit mis en rayon. Apple avait redessiné l'écran de l'iPhone à la dernière minute, forçant une révision de la chaîne de montage. De nouveaux écrans ont commencé à arriver à l'usine vers minuit.

Un contremaître a immédiatement réveillé 8 000 travailleurs dans les dortoirs de l'entreprise, selon l'exécutif. Chaque employé a reçu un biscuit et une tasse de thé, guidé jusqu'à un poste de travail et, en moins d'une demi-heure, il a commencé un quart de travail de 12 heures à placer des écrans de verre dans des cadres biseautés. En 96 heures, l'usine produisait plus de 10 000 iPhones par jour.

"La vitesse et la flexibilité sont époustouflantes ", a déclaré l'exécutif. "Il n'y a pas d'usine américaine qui puisse égaler ça."


Des histoires similaires pourraient être racontées à propos de presque n'importe quelle société d'électronique - et l'outsourcing (externalisation) est également devenue courante dans des centaines d'industries, y compris la comptabilité, les services juridiques, les banques, la fabrication automobile et les produits pharmaceutiques.


Mais si Apple est loin d'être seul, il offre une fenêtre sur les raisons pour lesquelles le succès de certaines grandes entreprises ne s'est pas traduit par un grand nombre d'emplois nationaux.
De plus, les décisions de l'entreprise soulèvent des questions plus larges sur ce que les entreprises américaines doivent aux Américains à mesure que les économies mondiale et nationale s'entremêlent.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator & moi.
Extrait du papier du New-York Times - Business
By CHARLES DUHIGG and KEITH BRADSHER
Published: January 21, 2012

How the U.S. Lost Out on iPhone Work


Correction: January 24, 2012 

An article on Sunday about the reasons iPhones are largely produced overseas omitted a passage immediately after the second continuation, from Page A22 to Page A23, in one edition. The full passage should have read:

Another critical advantage for Apple was that China provided engineers at a scale the United States could not match. Apple’s executives had estimated that about 8,700 industrial engineers were needed to oversee and guide the 200,000 assembly-line workers eventually involved in manufacturing iPhones. The company’s analysts had forecast it would take as long as nine months to find that many qualified engineers in the United States.”


NOTA : L'externalisation des productions est un processus beaucoup plus anciens que ce que le laisse penser cet article, qui s'est envolé au début des années 80 !

777 Commentaires http://www.nytimes.com/2012/01/22/business/apple-america-...

10:29 Publié dans Organisation, Philosophie, Planification | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer

04/07/2018

Les algorithmes les plus innocents sont dangereux : comportements conformistes ou antagonistes - le théorème de Launay



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14/12/2017

Bill Gates, Steve Jobs… Quand les patrons de la Silicon Valley interdisent les écrans à leurs enfants

https://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/bill-gates...

Une école non connectée au cœur de la Silicon Valley

Au sud de San Francisco, la Waldorf School of the Peninsula, une école à la pédagogie alternative, se targue de délivrer un enseignement sans aucun outil technologique. Pas d'écran en vue, seulement des livres, du papier et des crayons. De nombreux enfants d'employés d'eBay, Google, Apple et Yahoo! y sont scolarisés, selon le New York Times*

"L'idée qu'une app ou un iPad puisse mieux enseigner à mes enfants comment lire ou faire des maths est ridicule", a lâché Alan Eagle, un cadre de Google, au New York Times. "Les écoliers qui utilisent très souvent des tablettes et des ordinateurs ont tendance à moins bien réussir que ceux qui les utilisent modérément", confirme au GuardianAndreas Schleicher, le directeur de l'éducation de l'OCDE. 

Jamais d'écran dans la chambre chez le PDG de 3D Robotics

Chris Anderson, l'ancien rédacteur en chef du magazine américain Wired et actuel PDG de 3D Robotics, limite l'utilisation des appareils technologiques et gadgets par ses enfants. Sa règle n°1 ? Jamais d'écran dans la chambre à coucher.

"Mes enfants nous accusent, ma femme et moi, d'être des fascistes exagérément préoccupés par la high-tech, et ils disent qu'aucun de leurs amis n'ont les mêmes règles, a-t-il expliqué à une journaliste du New York Times*C'est parce que nous sommes des témoins directs des dangers de la technologie. Je l'ai vu sur moi-même, et je ne veux pas que cela arrive à mes enfants." 

Pas de Facebook chez… un ex-cadre de Facebook

Chamath Palihapitiya, ancien vice-président chargé de la croissance de l'audience de Facebook, interdit à ses enfants d'utiliser le réseau social. Il a tiré un trait dessus, et assure utiliser au minimum "cette merde", rapporte The Verge*

Pas d'iPad pour les enfants de Steve Jobs

Non, la maison de Steve Jobs ne ressemblait pas à un palace technologique où chacun déambulait avec un iPhone. Une journaliste du New York Timesse rappelle avoir demandé au cofondateur d'Apple : "Alors, vos enfants doivent adorer l'iPad ?" et s'être vu répondre, à sa grande stupéfaction : "Ils ne l'ont pas utilisé, (...) nous limitons la technologie que nos enfants ont le droit d'utiliser à la maison."

"Chaque soir, Steve insistait pour dîner sur la longue table dans leur cuisine, pour discuter de livres et d'histoire", raconte au New York Times* Walter Isaacson, auteur de la biographie Steve Jobs. "Jamais personne ne sortait un iPad ou un ordinateur. Les enfants n'avaient pas l'air accros à ces appareils."

Chez Bill Gates, pas de smartphones avant 14 ans

Bill Gates a beau être le fondateur de Microsoft, auteur d'innovations qui ont fait de lui l'un des hommes les plus riches du monde, il a limité le temps que ses enfants pouvaient passer sur leurs écrans quand sa fille a commencé à développer un attachement malsain à un jeu vidéo, explique Business Insider*.

"Il faut toujours chercher dans quels cas les écrans peuvent être utilisés d'une bonne manière – les devoirs, ou rester en contact avec ses amis – et dans quels cas cela devient excessif, détaille Bill Gates dans une interview au Mirror*Nous n'avons pas de téléphone à table lorsque nous prenons nos repas, nous n'avons pas donné de portable à nos enfants avant leurs 14 ans, même quand ils se plaignaient que des camarades en aient déjà."

 


Troubles de l'attention, retard de langage, addiction… En mai, les professionnels de la santé et de la petite enfance ont publié une tribune dans Le Monde dénonçant les "graves effets d’une exposition massive et précoce des bébés et des jeunes enfants à tous types d’écrans". "Nous recevons de très jeunes enfants stimulés principalement par les écrans, qui, à 3 ans, ne nous regardent pas quand on s’adresse à eux, ne communiquent pas, ne parlent pas, ne recherchent pas les autres, sont très agités ou très passifs", écrivaient-ils.

D'autres réflexions  fondées sur l'analyse des interruptions multiples de tâches auxquelles nous sommes soumis, et leurs effets sur notre "mémoire de travail", induits par les changement d'environnement de travail, conduisent naturellement les chercheurs à vouloir remplacer les interfaces homme / machine que nous connaissons par de nouvelles technologies (dérivées de celles déjà utilisées pour les pilotes de chasse) qui nous permettront de prendre des décisions instantanées basées sur un contexte synthétisé par des automates.

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